Lutter contre les émissions de ce gaz à effet de serre permettrait d'éviter une augmentation de 0,3°C des températures mondiales. Une opportunité à saisir grâce aux nouveaux outils satellitaires de détection des fuites.

Connaissez-vous Linda Zall? Il est très probable que non. Cette pionnière, employée par la CIA, a passé sa carrière à espionner une entité surprenante : la planète Terre. Aujourd'hui retraitée, elle peut enfin lever le voile sur l'influence de ses recherches : des milliers d'images satellites ayant permis aux scientifiques de confirmer et expliquer le réchauffement climatique. Retour sur la carrière de cette super-héroïne de l'écologie.

Le nouveau directeur de l'Institut polaire français Paul-Emile-Victor est aussi à l'aise dans l'organisation d'une expédition scientifique que dans l'analyse des carottes de glace. Un de ses objectifs : créer une « glaciothèque » en Antarctique.

Le projet impressionne par son ampleur. Les scientifiques veulent équiper des centaines de milliers d'animaux de capteur pour enregistrer leurs déplacements ainsi que diverses données environnementales. Une fois analysées, ces informations permettront de surveiller en direct météo, pollutions et autres épidémies.

Pour contrôler l'état des milieux naturels, les satellites viennent en renfort. La pollution est partout, dans les zones urbaines jusqu'aux endroits les plus reculés. Soumises aux capacités d'analyses des intelligences artificielles, les données satellitaires permettent aujourd'hui un suivi minutieux des pollutions à travers le globe.

C'est le cauchemar des navires de commerce. Deux fois par semaine, le bimoteur "renifleur" survole la côte belge pour inhaler les émissions des navires en transit. Une mission unique au monde, destinée à limiter les émissions de gaz à effet de serre du secteur maritime.