Une escroquerie dénommée "fraude 419" qui a pris naissance en Afrique de l'Ouest fait des ravages dans le monde entier. En 2005, les sommes extorquées s'élèvent à plus de 3 milliards de dollars...

De la promesse de gains mirobolants à la perte de ses placements, il n'y a qu'un pas que des milliers d'Africains d'Abidjan à N'Djamena, ont franchi bien malgré eux. Face à des escrocs experts en marketing, les Etats peinent à trouver la parade.

Ce sont les "Madoff africains". Du Maroc au Gabon, des escrocs en col blanc font miroiter de mirifiques retours sur investissements pour mieux soutirer l'épargne de leurs victimes. Ne tombez pas dans le piège ! Sommaire. Bonota vous vend du rêve. Gabon : le pasteur qui promettait de multiplier l'épargne. Questions à Mays Mouissi, analyste, spécialiste du contrôle des risques et de la sécurité financière : "Ces établissements prospèrent en Alrique". Tunisie : après la chaîne de Ponzi, les barreaux de prison. Côte d'Ivoire : le "professeur" roulait en Hummer. Maroc : fric et cosmétique.

Ils rêvent de quitter leur Afrique natale pour couler des jours meilleurs dans un pays neuf. Et font parfois appel à des agences spécialisées pour les aider à constituer un dossier. Problème : certaines excellent à les escroquer.

Dans la bataille commerciale qui, en Afrique, l'oppose à la Chine et aux anciennes puissances coloniales, Washington reçoit un soutien inattendu.

De faux agents font miroiter à de jeunes footballeurs africains, parfois âgés d'une dizaine d'années seulement, la possibilité de jouer dans un grand club. Ils utilisent l'attrait de l'Europe pour escroquer des familles qui voient là l'opportunité d'améliorer la vie de leurs enfants et de toute la famille. Une fois en Europe, ces enfants sont livrés à eux-mêmes et vivent dans la clandestinité.