C'est l'événement de la rentrée littéraire, du côté des romans étrangers. James Salter triomphe partout dans le monde avec "Et rien d'autre", son premier roman depuis trente-cinq ans. Retour sur le parcours d'un romancier subtil qui fut d'abord traité de pornographe et d'écrivain pour écrivains, avant d'être célébré comme l'un des plus fins stylistes. Et à qui l'on doit quelques-uns des très grands livres de la littérature américaine.

Bientôt nonagénaire, il est considéré comme le grand maître de la littérature américaine par nombre de ses cadets. L'ancien pilote de guerre pèse ses mots et ne se laisse pas brusquer par l'hyperactivité éditoriale : "Et rien d'autre" n'est que son sixième roman - et un chef-d'oeuvre de plus.

Ce sont les destins de ses personnages qui intéressent James Salter. Et rien d'autre, son nouveau roman, ne fait pas exception à la règle. Sauf que cette fois il se focalise moins sur la poésie de petits incidents quotidiens, pour brosser un portrait plus large de la série de pertes qui jalonne une vie au fil du temps. Enfin de compte, n'est-ce pas ce dernier qui devient le véritable "héros" de son texte ?

C'est l'événement de la rentrée : James Salter, ancien officier de l'US Air Force, publie un roman magnifique. Entretien avec un amoureux de la France.

Après une longue absence, James Salter revient au roman avec un joyau, "Et rien d'autre". Son héros, marqué par la guerre et hanté par la monotonie de la vie civile, lui ressemble. Rencontre avec un Américain pas si tranquille.

Toute la vie d'un homme, de la guerre à nos jours, par le prisme de ses histoires d'amour. James Salter, 89 ans, est de retour avec "Et rien d'autre", roman magistral et réflexion douce-amère sur ce que l'on garde d'une existence.