Zoom, en octobre 2010, sur la question de la responsabilité liée aux inondations en France, pays dans lequel 6 à 8 millions de personnes vivent dans une zone inondable. Une responsabilité partagée entre la pression immobilière et les mairies qui délivrent les permis de construire. Cependant, la plupart du travail de prévention revient aux communes. Alors que la solution radicale d'empêcher toute activité humaine dans les zones à risque est impossible, trois niveaux d'actions peuvent être activés : se prémunir contre les inondations, adapter les constructions et former la population.

Analyse, en janvier 2012, de la prise en charge du risque routier professionnel par les entreprises françaises. Relativement peu fréquents, les accidents de la route représentent pourtant la première cause d'accidents du travail mortel. Les entreprises ont une part de responsabilité et peuvent prévenir ces risques en mettant en place un management des déplacements, des parcs, des communications et des compétences. Une gestion dont le coût est difficilement quantifiable mais qui permet de réduire ce risque dont les conséquences humaines et économiques sont souvent très graves.

Les nanotechnologies sont en plein développement, mais les recherches sur leur incidence environnementale et sanitaire sont sous-financées en France. Bénéficieront-elles du débat public qui démarre cet automne 2009 ?

Il est légitime de s'interroger - outre sur les capacités de prévention des risques nucléaires - sur la manière dont seraient prises en charge les conséquences d'une éventuelle catastrophe nucléaire en France. Après avoir rappelé les limites de la responsabilité d'EDF et de celle de l'Etat en France en matière d'indemnisation des dommages qui découleraient d'une telle catastrophe, l'auteur souligne l'insuffisance des garanties en vigueur et en appelle à la création d'un fonds de réserve pour les événements exceptionnels.