Pour leurs contemporains grecs et latins, les Celtes sont des Barbares assoiffés de sang et, au regard des textes antiques, la violence et la guerre passent pour l’état permanent des sociétés gauloises. L’archéologie récente montre désormais que la militarisation des Gaulois est un fait social organisé et qui varie au cours de l’âge du Fer. Génie militaire, armement, ritualisation de la violence, guerre des Gaules : les articles de ce numéro des "Dossiers d’Archéologie" présentent le sujet dans sa diversité. Sommaire. Comprendre la guerre et la violence chez les Gaulois.

Après la mort d’Alexandre, la terre des pharaons revient à l’un de ses généraux, Ptolémée. S’ensuivent trois siècles d’une civilisation brillante, celle des Lagides, marquée par des luttes fratricides. Point d’orgue – et point final – de cette dynastie : le règne de Cléopâtre, qui fit tourner la tête à deux empereurs romains. Sommaire. Les Ptolémées : puissance et décadence. Les guerres fratricides des Lagides. Aux armes, égyptiens ! Cléopâtre, « reine des rois » ou courtisane ? César assassiné. La dernière carte de l’étrangère.

Au Ier siècle av. J.-C., Rome a formé un empire à l'échelle de l'Europe occidentale et de la Méditerranée. Tout en conservant les apparences républicaines, Auguste fonde un nouveau régime politique: le Principat. Il adapte ainsi les institutions romaines aux dimensions de l'Empire. Ce moment politique essentiel ouvre une période de cinq siècles d'unité territoriale autour de la Méditerranée pendant laquelle s'épanouit la civilisation gréco-romaine. Ce dossier explore l'Empire romain dans sa diversité, ses évolutions et ses éléments de continuité structurants.

Par sa situation au cœur des trois religions monothéistes, par son histoire passée et récente, par la richesse de son patrimoine et la passion qu’y suscite l’archéologie, Jérusalem est une ville à part, autant réelle que rêvée. Ce numéro des Dossiers d’Archéologie qui lui est consacré retrace l’histoire et l’archéologie de ses périodes antique et médiévale, au plus près des sources et des connaissances actuelles. Sommaire. Jérusalem, la ville paradoxe. La Bible, une source biblique. Les premiers vestiges de la ville. Des origines très débattues.

Rome, chacun le sait, fut toujours une puissance conquérante et ses armées, avec le temps, s’avérèrent les meilleures du monde occidental, supérieures aux unités légères de ses voisins immédiats comme aux lourdes machines des grandes puissances du temps, grecque ou carthaginoise. Tout ne fut pas à l’image d’un long fleuve tranquille : l’histoire romaine est jalonnée de désastres ponctuels que l’historiographie officielle s’efforça plus tard d’estomper, mais les conquêtes, s’ajoutant aux conquêtes, finirent par façonner un Empire impossible à conserver – et à gérer – par les seules armes.

Entre 66 et 62 av. J.-C., le général romain conquiert l’Orient méditerranéen. Mais l’oeuvre de son biographe attitré a été perdue. C’est donc un centurion fictif, avec l’aide de quelques historiens antiques, qui va nous conter ses aventures.

Victorieux en Gaule et sur le reste du continent, Jules César a associé son nom à un pouvoir fort et à un lien avec le peuple. Pour compléter son article, l'auteur a donné la parole à trois univeristaires pour sonder l'importance de César dans les trois pays : l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Italie.