Six années d'expéditions dans le Grand Nord : observateur privilégié des zones polaires, Vincent Munier publie un ouvrage sublime de ses rencontres animales en Arctique.

Chaque année, la banquise fond un peu plus. Sujet sensible : le passage Nord-Ouest, quasiment impraticable autrefois, devient aujourd'hui une route convoitée entre l'Asie et l'Europe. A bord du brise-glace NGCC Amundsen, des scientifiques cherchent à mieux comprendre les effets des changements climatiques. Bienvenue à bord.

La goélette "Tara" dans son carcan de glace dérive depuis huit mois. Sa mission : mesurer les effets du réchauffement climatique sur la calotte polaire.

Lorsque les créateurs s'embarquent pour de longs voyages vers les contrées glacées de l'Arctique ou de l'Antarctique, l'expérience tient autant du rite initiatique que de l'expédition scientifique. Des odyssées, fantastiques ou cauchemardesques, dont les acteurs se nomment Pierre Huyghe, Philippe Parreno ou Laurent Tixador.

Cinq scientifiques du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris et de l'université Paris VI ont entrepris de passer un été au pôle Nord, afin d'étudier une région géologiquement mal connue d'une grande île située au nord de la Scandinavie, l'île Spitzberg. Leur but : en savoir plus sur la stratigraphie, la paléonthologie et la tectonique de la région.

Le bateau "Tara" et son équipage se sont laissés prendre par les glaces dans l'océan Arctique en septembre 2006. Ils y sont encore et dérivent avec la banquise. Leur mission : mesurer les effets du réchauffement climatique.

En 1921, à 23 ans, Ada Blackjack, une Inuite d'Alaska, s'engage dans une expédition polaire. Avec quatre hommes, elle est larguée sur l'île Wrangel, située entre l'Alaska et la Sibérie. Après un an, l'aventure tourne au cauchemar : le continent ne donne plus signe de vie, la nourriture manque, le froid use, le scorbut menace. Ada va devoir se battre pour survivre.