Durant 3 mois, 150 scientifiques ont fait le tour de l'Antarctique. Objectif : établir un bilan de santé du continent glacé et comprendre son influence sur le climat mondial.

C'est reparti pour la chasse au monstre du loch Ness ! Cette fois, c'est un chercheur néo-zélandais qui s'y colle. Sauf que la vraie vedette de sa quête n'est pas une créature improbable, mais une toute nouvelle technique d'exploration scientifique.

Pourquoi perdre son temps à paresser sur une plage quand on peut profiter de ses vacances pour assouvir sa passion de la découverte ? Voici huit destinations pour touristes à tête chercheuse.

Des chercheurs français et italiens ont arpenté des contrées inexplorées du Grand Sud pour ramener des données inédites et comprendre les effets du réchauffement climatique sur le continent glacé. Un défi logistique à haut risque, dans des conditions hostiles (-20. C) et en total autonomie.

Combinaison intégrale, décor nu, isolement : on est en mission sur la base Concordia comme sur une autre planète. L'astrobiologiste Cyprien Verseux raconte son expérience unique en Antarctique.

Quelques rares scientifiques y ont mis les pieds, les ont arpentés et y ont fait de sacrées découvertes. Mais ces endroits sont si hostiles et diffiiciles d'accès que nous en savons encore peu sur ce qu'ils cachent. Allez, on y retourne !

A la lisière du parc amazonien de Guyane, coule la rivière Koursibo. Ici, la forêt tropicale humide primaire garde encore tous ses secrets. Un petit groupe de scientifiques a tenté de les percer en allant y étudier la faune et la flore dans des conditions parfois difficiles.

Ils ont passé presque un an arrimés à un bout de banquise, se laissant dériver au gré des courants. Depuis ce drôle de radeau, les scientifiques embarqués sur le navire Polarstern ont étudié les métamorphoses du Grand Nord, victime du dérèglement climatique. "GEO" était à bord.

Le géologue Jason Gulley a pénétré dans les immenses cavités de la calotte glaciaire. Une mission à haut risque pour mieux comprendre les impacts du réchauffement climatique.

Le monde subaquatique, le biologiste et plongeur Laurent Ballesta, 47 ans, en est un observateur professionnel depuis quinze ans. Ce qu'il y voit - et photographie - l'émerveille toujours, l'effraie aussi parfois. Oui, rivières et océans évoluent sous l'action des hommes. Mais pas toujours pour le pire...

C'est le fleuve de tous les superlatifs. Il s'étire des Andes jusqu'à l'océan Atlantique sur plus de 6 000 km et son débit excède celui des six plus grands cours d'eau du monde réunis après lui... L'Amazone, celui qu'on surnomme parfois le « fleuve-mer », fait vivre tout le bassin amazonien, réservoir d'une exceptionnelle biodiversité qui concentre 10% des espèces végétales et animales présentes sur Terre. Cet espace naturel unique hante l'imaginaire occidental depuis des siècles.

Peut-on s'installer dans un milieu hostile comme le désert et produire de quoi s'alimenter en énergie et en eau, se nourrir, s'abriter, tout en préservant sa santé ainsi que l'environnement ? Un ingénieur et une designeuse se sont prêtés à cette expérience dans leur Biosphère "low-tech".