Rendue publique le 29 juillet 1968, "Humanae Vitae", la lettre sur le mariage et la régulation des naissances promulgée par le pape Paul VI, provoque le malaise en se prononçant contre toute "méthode artificielle de contraception". Sommaire. Le drame de l'encyclique. Des enfants "aussi". La pilule au tableau de la honte. L'Angleterre autorise l'avortement. Quand la femme travaille...

Si la nouvelle loi sur la santé assouplit les conditions d'accès à l'interruption de la grossesse, elle ne constitue pas une franche avancée.

C'est une profession en crise, déboussolée. Ces dernières années, les patientes les ont bousculés : quand elles ne dénonçaient pas la maltraitance verbale ou les violences obstétricales, elles remettaient en cause la prescription de pilule ou le stérilet hormonal. Pour les médecins qui ont choisi cette spécialisation par conviction féministe, le coup est rude. Difficile pour autant d'ignorer ce vaste mouvement de libération de la parole. Et, si certains s'entêtent à n'y voir qu'un "gynéco bashing", d'autres se saisissent de l'occasion pour faire évoluer leur pratique.

Le 16 janvier 2019 sortira le premier long-métrage de cinéma consacré à Colette. Avec Keira Knightley dans le rôle-titre. Toute sa vie, l'écrivaine aura vécu en femme libre. A tel point qu'elle s'est hissée au rang d'icône féministe. Pourtant, elle a toujours refusé d'être reconnue comme telle. Explications.

Donner à voir dans un même mouvement la métamorphose d’une héroïne, la naissance d’une cinéaste et la révélation d’une grande actrice, voilà le petit miracle qu’accomplit "Jeune femme", de Léonor Serraille, en deux heures rythmées dont on sort galvanisé. Le film récompensé par la Caméra d’or (meilleur premier film) lors du dernier Festival de Cannes est non seulement une excellente nouvelle pour le cinéma français mais un remède à méditer en ces temps de libération de la parole des femmes sur les violences sexuelles.

Chaque année en France, 213 000 femmes sont victimes de violences physiques commises par leur conjoint. Au XIXe siècle, malgré l’interdiction du divorce, la législation permettait à une femme battue ou abusée de se séparer de son époux si elle en apportait la preuve. Une procédure dont usa l’écrivaine...

Après "Qui a tué mon père", Edouard Louis publie aujourd'hui "Combats et métamorphoses d'une femme", l'histoire de sa mère, itinéraire d'une victime de la violence sociale et patriarcale vers son émancipation. Une nouvelle pièce apportée à l'oeuvre de l'écrivain, une fresque autobiographique qui dessine une "cartographie du monde social".

Grand maître d'échecs, Mitra Hejazipour a osé, en 2019, concourir sans foulard alors qu'elle jouait sous les couleurs de l'Iran. Une audace qui lui a valu d'être exclue de son équipe nationale. Elle vient d'obtenir l'autorisation de représenter la France, où elle s'est exilée, dans les compétitions internationales.

Le discours dissonant dans les rangs talibans confirme un peu plus le sombre futur qui les attend.

Le site turc "Tu ne marcheras pas seule" publie les témoignages de jeunes femmes qui ne veulent plus porter le voile et aspirent à s émanciper de leur milieu conservateur. Quatre d'entre elles racontent comment, grâce à lui, elles ont trouvé la force de vivre tête nue et reprendre leurs études.

C'est LA date incontournable, le rendez-vous mondial en matière de droits des femmes. Depuis l'instauration par l'ONU de cette Journée internationale en 1977, le 8 mars fait figure de point de repère dans le calendrier des mobilisations féministes. Souvent critiquée pour ses récupérations commerciales ou politiques, la date continue malgré tout de rassembler les femmes du monde entier. Quel est le but de cette journée ? Permet-elle de faire avancer concrètement le combat pour l'égalité ? Ou n'est-elle qu'une vitrine symbolique ?