Il n'y a pas un Dominique Fernandez. Il y a le voyageur, l'esthète, le romancier... Autant de facettes qui miroitent dans le dernier livre de l'Académicien, "On a sauvé le monde", balade esthétique et cosmopolite de l'entre-deux-guerres dans la Rome mussolinienne et le Moscou soviétique. Rencontre avec un érudit passionné, en forme de promenade dans la peinture, l'Italie et la Russie...

Fasciné par la pulsion de l'autodestruction, l'académicien a conjuré ses propres démons par la science de la suavité : dans son dernier roman, il redonne vie à une Italie disparue et aimée.

Je suis né de ce traître, il m'a légué son nom, son oeuvre, sa honte. Ainsi Dominique Fernandez parle-t-il de son père, brillant intellectuel de gauche devenu collabo en 1940. Dans Ramon, une somme de 800 pages, il essaie de comprendre ce fourvoiement et s'en explique ici avec Jérôme Garcin