Dans ce texte, le monteur Yann Dedet a conscience d'enfreindre une règle déontologique en évoquant « de l'intérieur » la naissance d'un palmarès. Ce texte, également paru dans la revue "Super Seven", ne mettant en cause ni les membres du jury, ni leur choix, ni les films cités, nous avons pensé que l'exception pouvait confirmer la règle. D'autant que l'ombre de Dusan Makavejev permet d'évoquer un cinéaste que "Positif" a défendu, notamment à travers Michel Ciment.

Mille neuf cents films au départ, une quarantaine à l'arrivée. Cinéphilie pure ou copinage, quels sont les critères qui président au choix final de la grand-messe du cinéma ?

La sélection du festival de Cannes 2018 est passée au crible par les critiques de "Transfuge"... De Jia Zhang-ke à Vincent Lindon, personne n'est épargné;

Jacques Chirac fut le seul président de la République à se montrer à Cannes, lors du 50e anniversaire du Festival, en 1997.

La 27e édition du festival Côté court ouvre le 6 juin 2018, jusqu'au 16. Sa nouvelle section Nouveaux Médias, créée en 2017, qui intègre les recherches issues des potentialités cinématographiques du Web, propose une sélection de six auteurs, dont les expériences narratives novatrices fondent leur singularité.

"Transfuge" revient sur les grands films de l'édition 2018 du festival de Cannes, selon ses équipes. Sommaire. Du grand Lars. Miracle à Inviolata. L'arche de Noé. Les femmes aiment mieux que les hommes. Passion en pente douce. Fables et flammes. Back in the USSR. Réveil automnal.

Le festival Lumière, grand-messe du cinéma de patrimoine, fête sa dixième édition avec Jane Fonda en figure de proue. L'occasion de revenir sur dix moments forts de cet événement indispensable.

Il y a toujours un moment où le Festival atteint un point culminant et semble comme se renverser sur lui-même. En réalité cela n'a pas toujours lieu-et si cela n'a pas lieu, c'est que le Festival en un sens n'a pas lieu et reste dans les limbes, comme non effectué. C'est ce point-pivot qu'on attend en descendant sur la Croisette, celui à partir duquel on sort apaisé et on se dit qu'on pourrait rentrer à Paris, parce qu'on a vu. Vu quoi ?

Découvertes d'aujourd'hui et d'hier au festival du documentaire de Taïwan.

Entretien avec Gian Luca Farinelli, directeur de la Cinémathèque de Bologne et codirecteur du festival Il cinema ritrovato.

Finalement, les deux films les plus primés de cette 42e édition n'eurent pas droit au prestigieux Cristal d'Annecy. Côté long métrage, "Parvana, une enfance en Afghanistan" - dont nous avons dit le bien que nous pensions (voir no°689-690, p. 129) a été couronné d'un Prix du jury, du Prix du public et de celui de la Sacem pour la meilleure musique originale. Côté court, "La Chute", de Boris Labbé, a reçu le prix Fipresci ainsi qu'une mention spéciale au prix André-Martin.

Si, cette année, la météo était tempérée à Bologne pendant les journées de Il cinema ritrovato, l'activité du festival était comme d'habitude surabondante. Entre les quatre salles habituelles et les lieux de projection ou de conférence supplémentaires, le seul problème du festivalier était celui des choix et des frustrations qui en découleraient. Voir un long métrage chinois ou un muet de Luigi Maggi ? Un film peu connu de John Stahl ou revoir un mélo mexicain de Gavaldon !