Voir apparaître un personnage, regarder l'Histoire dans les yeux ou avec ironie, accompagner une femme vers la mort ou des hommes vers leur misère, c'est un pouvoir conquis par le documentaire...

Jamais la télévision n'avait diffusé autant de documentaires. Arte n'y est pas pour rien, Planète en a fait sa raison d'être, les sociétés de production spécialisées dans le genre fleurissent. Et pourtant, y a t-il encore de la place pour la création ?

Arte lance en avril une nouvelle collection documentaire "La Bourse et la Vie". Gros plan sur les quatre premiers films, inégaux.

Au coeur des derniers états généraux du film documentaire de Lussas : la confrontation du "moi" et de "l'autre".

Le vétérinaire, l'animal et son propriétaire : Ariane Doublet pose un regard discret et sensible sur cette relation triangulaire.

Trois films, trois documentaires tournés par des journalistes, commencent à combler le besoin d'images de l'Afghanistan.

Grande date politique du XXe siècle, la guerre d'Espagne a aussi été un enjeu de cinéma.

Dans "La Bourse et la Vie", série initiée par Arte, des cinéastes s'essaient à filmer le pouvoir de l'argent.

Disséminer le documentaire dans le champ de toute création artistique : tel fut le mot d'ordre salutaire de la manifestation marseillaise.

A Lussas, les trois valeurs habituelles du documentaire (vérité, connaissance, éthique) ont été remplacées par une quatrième - la beauté.

Enormes surprises : c'est un duel franco-américain inédit qui domine cette rentrée cinématographique. "Etre et avoir" et "Bowling for Columbine" : une école en paix, l'autre en guerre ?