Le pouvoir n'avait pas le droit à l'échec. Pour obtenir un compromis inédit, il n'a cessé d'user auprès des partenaires sociaux de la séduction et de la menace.

Entretien croisé, en avril 2013, entre Laurent Berger et Jean-Claude Mailly, les leaders respectifs des deux centrales syndicales françaises, la CFDT (Confédération française démocratique du travail) et FO (Force ouvrière), qui confrontent leurs arguments, sur l'application de l'accord sur la sécurisation de l'emploi se voulant une réponse au chômage et à la crise sociale que traverse le pays. Un accord que le Parlement s'apprête à examiner dans un contexte de rigueur économique.