Si le comportement de l'équipe française de football en Afrique du Sud a eu un retentissement aussi disproportionné, c'est qu'il met en lumière un fonctionnement d'ensemble. Au-delà des joueurs et de l'entraîneur, il faut donc passer en revue les parties prenantes visibles ou cachées de ce sport : public, encadrement, pouvoirs publics, médias, financeurs... qui ancrent la passion du football dans un maillage dense de la société.

Pour augmenter leurs ressources, les clubs de foot des deux villes veulent se doter d'une enceinte polyvalente

Lumière, en novembre 2010, sur le management du club de football l'Olympique Lyonnais (CA de 200 millions d'euros) qui affiche des contre-performances depuis le début du championnat et affiche une perte record de 35,4 millions d'euros pour la saison 2009-2010. Une situation financière due à la chute des recettes du sponsoring (-31% passant de 21,3 millions d'euros à 14,7 M EUR), à une forte poussée des charges du personnel et à l'explosion des coûts de nouveaux joueurs.

Illustres producteurs de cinéma, ils se sont lancés dans le foot business en investissant chacun dans un grand club français. Une aventure payante sur le terrain sportif, moins sur le plan financier.

Entretien croisé, en octobre 2015, entre les dirigeants des ligues françaises de football et de rugby, respectivement Noël Le Graët pour la Fédération Française de Football et Pierre Camou pour la Fédération Française de Rugby. Issus tous les deux du milieu des affaires, ces deux dirigeants prônent des modèles économiques offensifs, mêlant professionnalisation du sport, actionnariat et stratégie économique, malgré un léger retard pour la sphère du rugby. Ils reviennent également sur les modalités de gouvernance des fédérations et commentent les principaux enjeux à venir.