4ème de couv. : A quoi bon parler d'«intertextualité» si l'on n'est pas en mesure de repérer les grandes formes et les petits genres qui travaillent les textes à travers les siècles ? On ne trouvera ici ni le Roman, ni la Poésie, ni le Théâtre, mais de grandes formes et de petits genres, l'églogue et l'élégie, l'hymne et l'idylle, l'ode et le roman noir, le mélodrame et le récit de voyage. Pas un «dictionnaire», mais un répertoire de 51 rubriques, au sens où l'on parle du répertoire d'un théâtre. Un trait de l'œuvre «moderne» est le brouillage et la subversion des frontières génériques, depuis Baudelaire, mais déjà chez Balzac, et, à bien y regarder, dans les recueils de Ronsard. Raison de plus pour repérer ces genres et ces formes avant leurs dilutions subtiles dans la littérature contemporaine. Les définir n'est pas aisé ; on a fait de ces difficultés mêmes un tremplin pour la réflexion. Ce sont les tangences, les interférences qui intéressent ici, les litiges de mitoyenneté entre formes et genres.

Quatre interventions retranscrites telles quelles dans ce recueil issu de la Chaire poétique organisée à l'Université de Louvain en mars 2000. Les quatre auteurs s'expriment sur la création de leur oeuvre littéraire : les influences, leurs projets, leur respect de l'écriture.

Un panorama sur l'art du haïku illustré de nombreux exemples : origines, histoire, spécificités, technique, etc.

L'auteure a demandé à diverses personnalités des arts plastiques, du cinéma, de la musique et de la littérature de raconter les aventures et mésaventures d'un titre, de sa genèse à son succès. Un ouvrage ludique et érudit fondé sur une forte originalité graphique.

Une exaltation de la carte postale comme geste poétique autant que comme art de vivre et d'être au monde. La théorie de l'auteur offre une promenade dans l'esprit, l'histoire et la pratique de la correspondance élective.

Sélection de courts textes poétiques de vingt auteurs, recueillis sur le réseau social Twitter et projetés sur les murs de Marseille en 2013. Ils incitent à interroger la place et le rôle qu'occupe la poésie dans la cité.