La mise en service de la constellation de satellites Galileo pourrait se faire en décembre. L'Europe disposera alors, après dix-sept ans d'attente, du système de positionnement le plus précis au monde.

Après sept ans de bons service, Galileo, la sonde d'exploration de Jupiter et de ses satellites, a entamé sa dernière étape. En septembre 2003, elle s'abîmera dans l'atmosphère de la planète géante.

Pris entre deux couches de glace, un océan coule des jours heureux sur Ganymède. Les astrophysiciens le pressentaient, la preuve a été apportée par la sonde Galileo.

Galileo, premier bilan d'une expérience historique.

Entre décembre 1995 et décembre 1996, la sonde américaine Galileo a survolé les quatre satellites principaux de Jupiter. Pour la première fois, on a accès aux propriétés internes de chacune de ces lunes...

La composition de son atmosphère explique sa formation et son évolution.

La surface du plus gros satellite de Jupiter témoigne d'une activité interne.

Malgré les difficultés techniques, la sonde spatiale Galileo a révélé l'inouïe variété des satellites de Jupiter.

Nul ne conteste aujourd'hui l'importance, en particulier stratégique, des systèmes de localisation et navigation par satellite dans le monde.

Après quatorze ans de voyages et de périphéries, la sonde américaine Galileo termine ce mois-ci son périple dans le monde de Jupiter. Elle marquera l'histoire des sciences par ses données sur les astéroïdes, sur l'atmosphère turbulente de la planète géante et sur les particularismes de ses quatre gros satellites.

Avec Galileo, l'Europe se dote de son propre système de positionnement et de navigation par satellite. Pour garantir son indépendance et pour les retombées économiques potentielles d'une technologie dont les applications civiles se multiplient.