La gauche dont ils rêvent est ″forte″, ″durable″ ou ″populaire″. Le problème est qu'ils ont plus d'idées que d'espace dans un système verouillé par le patron de l'Elysée.

Le président déconcerte, trouble ou déçoit. Mais que lui reproche-t-on, au fond ? De ne pas trancher, ou de prendre des décisions qui déplaisent ?

Qu'a-t-il vraiment voulu dire à propos de l'intégration des Roms ? Pourquoi ne regrette-t-il rien ? Jusqu'où, surtout, entend-il faire bouger la gauche sur les questions liées à l'immigration ? Décryptage d'une stratégie à hauts risques.

Longtemps, les Verts l'ont agacé. Aujourd'hui, ils lui donnent envie de mordre.

A dix-huit mois de la présidentielle, notre enquête révèle que les sympathisants de gauche sont non seulement divisés, ce qui n'est pas nouveau, mais, et c'est plus inquiétant, en plein désarroi.

Après la victoire de la gauche aux régionales, plus de 1 000 lecteurs du Nouvel Obs nous ont fait part de leurs choix pour 2012 et une soixantaine de personnalités nous ont confié les raisons de leurs préférences. Entre Dominique Strauss-Kahn, jugé le plus compétent, Martine Aubry, considérée comme la plus apte à réduire les inégalités sociales, ou Ségolène Royal, l'une des plus proches des Français, leur coeur balance.

Dans les années 1960 et 1970, des chrétiens ont cherché dans l'engagement politique une nouvelle façon de vivre leur foi. De la guerre d'Algérie à aujourd'hui, un ouvrage raconte cette aventure inachevée.

Pour Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de François Mitterrand, l'adhésion aux traités européens a servi à justifier la conversion des socialistes à l'idéologie du tout marché dès le début des années 80.

Du PS au Parti de gauche, en passant par les Verts, ″L'Expansion″ a passé au crible les programmes des principaux prétendants à l'Elysée à gauche. Verdict : du grand classique, mais aussi quelques idées décapantes.

Figures du PS, des Verts ou du PG, ″L'Expansion″ a évalué les points forts et les faiblesses des principaux candidats de gauche à la présidentielle.

A l'occasion de la sortie du ″Nom des gens″, étonnante comédie politique de Michel Leclerc où Lionel Jospin joue (très brièvement) son propre rôle, retour sur les films qui parlent de la gauche.

En observant le ballet des candidats socialistes, soit à prétendre à la direction du parti en novembre 2008, soit à ambitionner d'être candidat à la présidentielle de 2012, l'écrivain Christian Salmon décrit une gauche mythologique en manque de chef et d'idées.