Analyse par deux experts d'une proposition simple et claire qui fait défaut aux négociations climatiques tenues dans le cadre de la COP21 (21ème Conférence des parties sur le climat, organisée à Paris, en 2015) : la détermination, année après année, d'un plafond d'émissions, des quotas, à répartir entre les pays, entre les territoires et entre les personnes. Une répartition qui devrait être égale pour tous. Points abordés : une monnaie énergie ; une proposition réaliste.

Du 1er au 12 décembre 2008 se tiendra à Poznan (Pologne) le sommet des Nations unies sur le changement climatique. Au même moment, l'Organisation météorologique mondiale tire la sonnette d'alarme : les principaux gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement de la planète, ont franchi de nouveaux records de concentration en 2007. Cet avertissement n'a rien d'abstrait. En témoigne l'inquiétude des scientifiques sur une possible débâcle glaciaire en Antarctique.

Les tourbières représentent la plus grande réserve de gaz carbonique de Grande-Bretagne. Ces tourbières sont tellement abîmées qu'elles pourraient, en un an, relâcher dans l'air autant de ce gaz que l'entièreté du système de transport britannique. Mais un plan ambitieux existe pour les restaurer.

90 entreprises publiques et privées ont généré à elles seules les deux tiers des émissions de gaz à effet de serre depuis 1750. Les géants des énergies fossiles sont aux premiers rangs.

La Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, a ″oublié″ de déclarer un milliard de tonnes de CO2 dans son bilan. Une erreur lourde de conséquences pour le climat...