Un rapport d'enquête rwandais sur l'assassinat de l'ancien chef de l'Etat conclut à la responsabilité des extrémistes hutus de son propre camp.

La veuve du président rwandais assassiné en 1994 est désormais sous contrôle judiciaire. Poursuivie jusqu'en France par les fantômes du génocide, elle va peut-être enfin livrer ses secrets. Une avancée qui n'aurait pas été possible sans le récent rapprochement entre Paris et Kigali.

Dix années d'audiences, des centaines de milliers de victimes, presque autant de condamnations pour génocide, assassinats ou pillages... Les gacaca ont officiellement fermé leurs portes le 18 juin 2012. Mettant un terme à un difficile mais salutaire exercice de catharsis nationale.

10 000 tribunaux de village ont été créés pour juger les génocidaires. Le problème, c'est qu'ils pourront bientôt prononcer des peines de mort sans que les accusés soient défendus par un avocat.

En France, on diabolise souvent le régime de Paul Kagame. L'écrivain djiboutien, lui, est rentré impressionné d'un récent séjour à Kigali. Quinze ans après le génocide, il a vu un pays revenu à la vie, où tous -vainqueurs et vaincus- ont leur place

Seize ans après les massacres ethniques qui ont fait des centaines de milliers de victimes, la réconciliation ente Hutus et Tutsis semble précaire. A l'université, les étudiants ont du mal à oublier le passé.

Après les événements tragiques de 1994, les femmes ont hérité en partie du pouvoir. Elles sont désormais fortement représentées dans la vie politique et économique.

Durant le génocide rwandais, cet ancien directeur d'hôtel aurait sauvé 1 268 personnes. Son histoire est devenue un succès cinématographique avec le film ″Hotel Rwanda″. Mais des doutes planent sur son récit.

Rescapé du génocide, ce Rwandais court le marathon pour la France et travaille sur une thèse de philosophie.

Rescapée du génocide, la chorégraphe multicarte Dorothée Munyaneza mêle tous les arts à sa disposition pour retranscrire ses souvenirs et confronter le spectateur à l'horreur.