Aller au contenu principal

Gloria Mundi

Article

Auteurs
Chez Robert Guédiguian, il y a le films de réparation, mus par une croyance dans les solidarités instinctives qui fédèrent les êtres, et il y a les films, comme "Gloria Mundi", dont le désespoir et la colère ne trouvent aucune rémission que dans de rares épiphanies. Pourtant tout commence par une célébration lyrique : une naissance, baignée dans la magie suspendue d'un ralenti et la musique céleste de Bach, tandis qu'un coeur bat lourdement.
Numéros de page :
pp.18-24

Article

Auteurs
En 2001, "La Ville est tranquille", Robert Guédiguian vient d'achever son film le plus noir et le plus désabusé sur Marseille. Son Asphalt jungle méridional est à mille lieues de "Marius et Jeannette" (1997), le conte solaire et populaire tourné du côté de L'Estaque qui l'avait révélé au grand public. 2019. Gloria Mundi. La caméra du cinéaste a, pour la première fois, quitté les quartiers excentrés pour filmer l'hypercentre, au cœur d'Euroméditerranée et de ses 480 hectares de promesses électorales.
Numéros de page :
pp.42-43

Article

Auteurs
Date parution pério
2019-11-01
Chaque film de Robert Guédiguian apporte une pierre supplémentaire, une pierre précieuse en l'occurrence, à un édifice décidément majestueux, une comédie humaine contemporaine dont chaque inflexion est une photographie en temps réel du monde qui nous entoure. Son regard est sans doute empreint d'une certaine noirceur, mais celle-ci est le plus souvent compensée par un engagement humaniste qui jamais ne se dément.
Numéros de page :
pp.138-145