A Paris, Michel Gondry pose pour un mois son ″Usine de films amateurs″ itinérante : les participants ont trois heures pour tourner un film, décors et caméra fournis. Rencontre avec un artiste aussi à l'aise à Hollywood qu'à Beaubourg.

Aussi à l'aise dans le law-tech que le high-tech, le réalisateur Michel Gondry prône une pratique collective de l'art.

Michel Gondry, aidé par le scénariste-producteur Luc Bossi, met son génie visuel au service du roman ″L'Ecume des jours″. Etude comparée d'une adaptation à la fois fidèle et personnelle.

Rencontre dans un café parisien avec le réalisateur de ″La Science des rêves″ qui nous parle de style, d'influence, d'art, évoque ses amis Matthew Barney, Pierre Bismuth...

″L'écume des jours″, de Boris Vian, au cinéma ? Une adaptation jugée impossible par beaucoup, sauf par Michel Gondry, qui a depuis longtemps chassé ce mot de son vocabulaire et livre un film dont chaque image déborde de son inventivité sans limites. La même que celle qu'il a appliquée à ce numéro spécial de ″Première″ et aux photos qui illustrent cette interview, où le réalisateur revient sur un tournage hors du commun en compagnie de deux de ses acteurs, Audrey Tautou et Romain Duris.

Fondée par Georges Bermann et mise en orbite au début des 90s par le génie visuel de Michel Gondry, Partizan aura été l'une des boîtes de formats courts les plus hot de France. A l'occasion de la sortie de « Microbe et Gasoil », de Gondry, les deux figures de proue de la société, et le très prometteur Stephen Cafiero, racontent leurs années Partizan.

Le réalisateur de La science des rêves nous plonge une nouvelle fois aux sources - familiales - de son inspiration. Avec le documentaire L'épine dans le coeur, il fait le portrait de sa tante, institutrice qui a irrigué les écoles cévenoles de son indéniable modernité d'esprit, avant que le film ne prenne, de manière bouleversante, une direction inattendue.

Venu présider le jury de My French Film Festival, organisé par Unifrance, Michel Gondry n'a rien à vendre. Tant mieux. L'entretien n'en est que plus libre. Il termine son nouveau film, "Microbe et Gasoil", et cherche un nouveau projet. Détendu, précis, bavard, il revient sur une carrière aussi éclectique qu'inventive. Pas de promotion, uniquement du plaisir.