Ces dernières années, les écoles de commerce et d'ingénieurs ont considérablement développé et ajusté leurs offres de masters of sciences et mastères spécialisés (MS). Onéreux, ils permettent d'amortir en partie des corps professoraux devenus de plus en plus coûteux. Bref, ces troisièmes cycles sont devenus des éléments stratégiques de leur business-model.

Zoom, en septembre 2010, sur la nécessité pour l'enseignement supérieur, en France, de bénéficier de nouveaux indicateurs de performance autres que les multiples classements et autres ″rankings″ publiés dans plus d'une douzaine de journaux français et une demi-douzaine de journaux anglo-saxons. Une nécessité due au besoin des universités d'améliorer leur visibilité à l'heure de l'internationalisation, la mobilité internationale ayant progressé de 50% depuis 2000 et la France accueillant un étudiant ″mobile″ sur 10.

L'enseignement supérieur est entré dans la mondialisation. Elitistes, franco-françaises, technocratiques, les grandes écoles sont-elles prêtes ? Pierre Veltz plaide pour un regroupement avec les universités. Hervé Biausser mise sur leurs capacités d'adaptation.

Selon les calculs de l'Ecole des Mines, notre pays détiendrait le record du monde de la production de PDG de multinationales.