Dans l'autobiographie qu'il vient de publier, le grand écrivain allemand révèle avoir servi dans la Waffen SS à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cet aveu suscite un vif émoi outre-Rhin et au-delà.

Publié dans la presse européenne, le ″poème-éditorial″ du Prix Nobel de littérature présente Israël comme un danger pour la paix dans le monde, et suscite un tollé. Grass a-t-il été bien compris ? Explication de texte.

En 2002, l'écrivain irakien Najem Wali avait accompagné au Yémen le Prix Nobel de littérature allemand. Il raconte un personnage complexe et fascinant, courageux et briseur de tabous, qui gardait sa part d'ombre.

Sommaire. Günter Grass, le poil à gratter de l'Allemagne. Thérèse d'Avila, l'amour conquistador. La philosophie en cas de bonheur.

Voici plus d'un an que Günter Grass a posé son tambour et nous a laissés un peu seuls face à un monde qu'il observait depuis près de quatre-vingt-dix ans, et dont il avait su donner une image aux multiples facettes, parfois tonitruante, parfois marquée par une poésie fragile.

Gnter Grass, la grande figure morale, le prix Nobel de littérature, l'a reconnu il y a quelques semaines : il a appartenu à la Waffen-SS en 1944-1945. Cette déclaration a provoqué un choc en Allemagne. Mais, au-delà, qu'impliquait concrètement à l'époque un tel engagement ? Et pourquoi des aveux si tardifs ?

L'autobiographie de Gnter Grass, dans laquelle il confesse avoir appartenu à la Waffen-SS, avait provoqué l'an dernier un vif débat dans son pays. Mais l'intérêt de l'ouvrage ne se résume pas à cet épisode.

Le nouveau prix Nobel de littérature a transformé une simple lecture en un spectacle plein de drôlerie, d'émotion et de fureur.