Une mémoire sans limites, un corps toujours jeune : l'homme parfait est proche.

Toute trace visible de lésion faciale est vécue comme une défiguration dramatique, à l'image d'une rupture du sentiment d'identité. Dans ce contexte humainement lourd, les greffes du visage posent des questions anthropologiques essentielles qui suis-je ? A qui appartient ce visage qui est désormais le mien ?

L'allogreffe de moelle osseuse ou de cellules souches hématopoïétiques, traitement de référence des leucémies à haut risque, reste peu connue de la population infirmière, hors hématologie. Ce dossier présente chaque étape d'un parcours de soins long et complexe afin de mieux en saisir les enjeux. En faire un chemin de retour vers la vie, tel est le challenge que relèvent chaque jour tous les acteurs du soin impliqués dans le traitement par allogreffe, particulièrement les infirmières.

Il y a un peu plus de trois ans, un homme amputé bénéficiait d'une greffe des deux mains, après quatre ans d'amputation : une première médicale.