J. Vanwelkenhuysen explique les vraies raisons qui ont poussé Hitler à stopper ses blindés à Gravelines sans prendre le port français, ce qui eut pour conséquence de permettre à plus de 200.000 Britanniques, militaires surtout, de rentrer au pays. L'auteur réfute les raisons politiques pour ne retenir que des raisons de stratégie militaire. Une étude polémiste fouillée et passionnante sur les enjeux européens et planétaires au début de l'invasion allemande.

Prononcé au printemps 1940, le discours de Churchill est destiné à raviver le moral de la nation anglaise, dont il a compris qu'il serait le nerf de la guerre. Après avoir gagné Londres et grâce au soutien de Churchill, de Gaulle prononce à la radio un premier appel à la résistance le 18 juin 1940. Très peu entendu le jour même, deux nouveaux appels sont lancés les 22 et 24 juin.

Soixante ans après les faits, l'auteure superpose une longue enquête au récit de Louis Guilloux O. K. Joe !, qui fut l'interprète de l'armée américaine en Bretagne, juste après le débarquement, chargé de traduire le témoignage des Français dans les affaires impliquant les G. I.'s (viols, meurtres, etc.). Au terme de son travail, elle apporte la preuve de la disparité raciale des jugements.

Ce tome 2 se déroule de juin 1940, époque à laquelle la presque totalité de la France était pétainiste, jusqu'à l'invasion de la Russie en juin 1941. Son titre n'a rien de provocant, affirme H. Amouroux : dans l'humiliation de la défaite, Pétain, symbole de la victoire de Verdun, auréolé de légende, emporte une adhésion quasi générale.

Souvent traduit à l'étranger, particulièrement aux États-Unis, et couronné par plusieurs prix, Marcel Cohen est notamment l'auteur, aux Éditions Gallimard, de quatre suites de textes brefs (Miroirs ; Je ne sais pas le nom ; Le grand paon-de-nuit ; Assassinat d'un garde)