Lourd déficit du nombre de constructions, renchérissement des loyers et des prix de l'immobilier... Des centres-villes à certaines zones rurales, la crise du secteur touche tout le monde, y compris les classes moyennes. Contre ce mal français aussi, il y a aujourd'hui urgence à agir.

Chute des ventes, réajustement des prix... le marché s'enrhume.

François Scellier est député depuis 2002 de la 6e circonscription du Val-d'Oise. Membre du Parti radical, il fait partie du groupe UMP.

Morosité au sein du secteur immobilier français, en 2013, dans un contexte économique tendu qui s'accompagne d'incertitudes politiques et législatives. Les promoteurs, qui constatent une baisse des mises en vente d'opérations, attendent prudemment de voir l'évolution du marché plutôt que d'acheter des terrains pour lancer de nouveaux programmes, d'autant plus que les signes de reprise ne sont pas encore visibles. De leur côté, les investisseurs se montrent attentistes, alors que la période est pourtant propice, notamment en raison de taux d'emprunt très bas, à l'investissement immobilier.

Démocratisation en France et dans le monde de la notion de "valeur verte", ou "green value", qui évalue la valeur d'un bâtiment en fonction de ses performances environnementales, depuis sa création en 2005. Elle mesure les répercussions économiques et matérielles de la prise en compte de principes durables dans la conception, la construction et l'exploitation d'un bâtiment. Mise en place pour aider les professionnels du bâtiment à opérer un tournant écologique, elle favorise la rénovation du parc de logements français, en améliorant l'information et l'accompagnement des projets.

La complexité des dispositifs d'aide et la lenteur de leur mise en oeuvre compromettent sérieusement l'objectif annuel du demi-million de logements.

Malgré deux lois et sept ordonnances depuis 2012, la construction de logements n'a jamais été aussi limitée. Frilosité des banques, délais interminables, réglementations excessives... Radiographie d'un secteur bloqué.