4ème de couv. : "André CHEVRILLON (1864-1957) : Neveu de Taine, célèbre un temps pour les essais qu'il aura consacrés à la littérature anglaise de son temps (Ruskin, Kipling), académicien (1920), il nous parle surtout aujourd'hui à travers ses récits de voyage, faisant sonner une voix bien à lui — quelque part entre Chateaubriand et Malraux : Un crépuscule d'Islam (1905), Marrakech dans les palmes (1919). D'un séjour au Proche-Orient (1892-1893), il avait d'abord rapporté le livre qu'on aimerait faire relire ici : Terres mortes (1897), dédié à Pierre Loti, constamment réédité jusqu'à la dernière guerre. A propos de cet ouvrage, où il nous livre sa vision la plus personnelle de l'Orient, Jean-Claude Berchet, qui le cite brièvement dans sa monumentale anthologie du « Voyage en Orient » (éd. R. Laffont, coll. « Bouquins », 1985) écrit : « C'est de loin la plus envoûtante évocation, en cette fin de siècle, du Mystère des Pharaons. » Un mystère qui a encore à nous dire, à une époque où les hommes — au moins quelques-uns d'entre eux — rêvent de détruire les vestiges majeurs d'un passé qui donnait pourtant à l'Art cette mission première : aider l'homme dans son combat contre la Mort. "

Historienne, l'auteure est partie à la rencontre des coptes catholiques de Haute-Egypte, la région la plus pauvre du pays. A travers l'histoire de cette communauté depuis le XIXe siècle et l'étude de sa vie quotidienne, elle rend compte des relations entre les religions, du rôle des prêtres dans la lutte contre le sous-développement de la région ou encore pour la défense de la cause des femmes. ©Electre 2019