Derrière les grands discours, les clés pour comprendre.

C'est, à sa manière, un coup de gueule que pousse le gouverneur de la Banque de France. Coupable, à ses yeux : l'incroyable légèreté des Etats. Interview.

Les difficultés européennes ont fini par faire baisser le cours de la monnaie unique. Ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle.

A Bruxelles, le président du gouvernement espagnol a obtenu un sursis. Il lui sera pourtant difficile de restaurer la confiance des marchés et d'imprimer une ligne claire à sa politique de réformes.

Les courbes plongent, celles de l'emploi, de la croissance... et de la popularité de l'exécutif. Le président l'entend : il a reconnu la gravité de la crise. Reste à prendre le bon chemin. Pour le guider dans ses choix, ″L'Express″ a sollicité des personnalités qui, chacune à sa manière, le prient d'agir, et d'agir vite !

Même contexte, même erreurs, mêmes risques : l'économiste Christian Chavagneux compare la Grande Dépression à la crise d'aujourd'hui.

Réflexion, en novembre 2011, sur la place particulière du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne. Grâce à toutes sortes d'exception, le Royaume-Uni tire le bénéfice de son appartenance sans en supporter véritablement les charges. La crise qui secoue la zone euro oblige les pays membres à resserrer les rangs et donc pour le Royaume-Uni à reconsidérer son positionnement. Une clarification nécessaire, tant le statu quo actuel n'apparaît plus tenable aussi bien pour les Britanniques que pour les continentaux.

Après le dérèglement climatique, le grand dérèglement économique.

Eric de Bodard, directeur général de Moody's France, récipiendaire du prix du Régulateur au nom des trois agences de notation, Fitch, Moody's et Standard & Poor's. ″Pour évaluer la qualité de crédit d'un pays, Moody's examine la vulnérabilité du pays au risque d'événement exceptionnel ainsi que sa solidité économique, financière et institutionnelle″.

Equilibre budgétaire et croissance sont-il conciliables ?