Le point, en juillet 2012, sur la dégradation de la situation sociale, en France comme dans d'autres pays européens, à l'heure de l'annonce de la fermeture d'un de ses sites français par le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën. Plusieurs centaines de milliers de manifestants ont défilé dans toute l'Espagne, en juillet, pour dénoncer le durcissement de l'austérité. Au point d'inquiéter le président du Parlement européen, M. Martin Schulz. ″Une explosion sociale menace″ a-t-il prévenu.

Eclairage, en 2012, sur le levier actionné par l'Union européenne pour sortir de la crise déclenchée par la finance, à savoir la compétitivité du travail. Les pistes étaient multiples : brider la spéculation, réglementer les marchés, sanctionner les banquiers. Mais cette notion de compétitivité que l'Union européenne a placée au centre des préoccupations, avec le soutien d'un nombre croissant d'industriels. Mais que désigne ce terme, que dirigeants de gauche comme de droite semblent avoir érigé en nouveau Graal ?

Retour sur quatre ans de gestion de crise économique, de 2007 à 2011, par l'Union européenne, démontrant que cette dernière s'adosse à un régime politique autoritaire, susceptible de suspendre les procédures démocratiques en invoquant l'urgence économique et financière. Explications et détails sur les quatre phases de la gestion de la crise.

Crise économique, crise financière, crise de la dette... : les qualificatifs ne manquent pas, depuis plus de quatre ans, pour désigner la crise qui frappe la plupart des pays développés et, plus particulièrement, ceux du Vieux Continent. La France, comme de nombreux pays d'Europe, est elle aussi confrontée à une équation difficile consistant à assainir ses finances publiques pour réduire (ou tout ou moins stabiliser) la charge de la dette, sans entraver la dynamique de la croissance économique, elle-même essentielle à long terme pour réduire l'endettement de l'Etat.

Face à l'extension de la crise, l'Allemagne propose une révision des traités, mettant le budget des six pays du « premier cercle » sous tutelle européenne. Sans concession sur le rôle de la Banque centrale.

La perte du triple A français n'est pas si catastrophique, dans la mesure où les marchés l'avaient déjà intégrée. Mais la Grèce redevient le point de fixation d'une crise des dettes souveraines qui plombe la croissance. Décryptage en 7 questions.

Pour André Orléan, la science économique se trompe depuis deux siècles en croyant à la rationalité des agents économiques. La crise financière actuelle en est une nouvelle preuve.

Dans leur ouvrage commun, "La gauche n'a plus droit à l'erreur", l'ancien Premier ministre et l'économiste expliquent à François Hollande qu'il doit inventer pour la France un nouveau modèle de développement.

Remise en cause d'un modèle de croissance dopé au crédit et aux produits financiers, confirmation de la prééminence de l'Orient : plus que jamais, en 2012, les cartes économiques seront sévèrement rebattues, pour une partie dont l'issue reste incertaine.

Le petit-fils de Franklin Delano Roosevelt suit de près l'aggravation de la crise et la course à la rigueur en Europe. Pour lui, seule une vaste relance permettrait de sortir de la dépression.

Compilation d'articles parus dans le quotidien français ″Le Monde″, en 2012, sur le nécessaire changement d'ère économique, en France, dans l'Union européenne et dans le monde, alors que les fondements économiques et sociaux de notre modèle s'écroulent : dogme de la croissance, des marchés, de la finance, croissance des inégalités, alertes environnementales, etc. Mais la situation est paradoxale : alors que nous connaissons les maux de notre modèle, nous sommes impuissants à adopter des remèdes.

Comment dynamiter ce fatalisme programmé.