Arthur Conte, ancien ministre et ex-PDG de l'ORTF, est l'auteur de nombreux livres d'histoire, dont les célèbres Yalta ou le partage du monde, Sire, ils ont voté la mort, Les Présidents de la Ve République et la série bien connue des Premier janvier. Il a déjà ausculté l'histoire du terroir français avec ses Paysans de France et Soldats de France. Bibliographie :

Jacque Madaule, historien, homme de bonne foi et de foi, s’est éteint, vendredi 19 mars, à l’âge de quatre-vingt-quatorze ans. Avec lui, disparaît un de ces intellectuels catholiques qui se sont élevés, de l’intérieur de l’Eglise, contre le culte du Veau d’or. C’est-à-dire contre la soumission prioritaire au pouvoir de l’argent. Il a mené à la fois sa vie d’enseignant, de penseur critique, de journaliste et de militant politique. Fils de notaire, né à Castelnaudary, dans l’Aude, il était partisan « d’une école nationale qui s’efforce de former, en vue de la tâche qu’ils auront demain, les hommes et les femmes qui auront la charge de continuer la France au siècle qui vient ». Ses convictions chrétiennes étaient inséparables des espoirs qu’il plaçait dans les hommes de bonne volonté. Il souhaitait que chaque individu « sache reconnaître ce qu’il y a en lui de meilleur ». Occitan rigoureux, il réfutait aussi bien l’erreur qui traite l’histoire de France comme si celle-ci avait toujours existé, que celle qui consiste à traiter de la Palestine comme si elle n’avait été qu’une parenthèse dans l’histoire de l’Etat juif. Fondateur des Amitiés judéo-chrétiennes, il prônait un oeucuménisme raisonné. Il a beaucoup agi pour que l’Eglise catholique renonce officiellement à l’antisémitisme, notamment lors du concile Vatican II. Il avait publié, pour cette occasion, un ouvrage intitulé « les Juifs et le monde actuel ». Fasciné par Paul Claudel, il commença par en devenir le chroniqueur ébloui. C’est donc à ce grand poète de la scène qu’il consacra ses premiers écrits : « Le drame de Claudel », « Le génie de Claudel ». Il usa par la suite de ses talents de biographe aussi bien pour pour narrer la vie de Maurice Barrès que celle d’Elsa Triolet dont il fut, selon André Wurmser, le critique sensible et compréhensif ».Arnaud Spire, in : l'Humanité, 24-03-1993

René Bansard, né en 1904 à Grandcamp-les-Bains et mort en 1971, est un écrivain français. Fils d’un commerçant de Laval (Mayenne), il fait ses premières études à la Psalette puis passa à l’Immaculée-Conception de Laval où il reste jusqu’en 1923. D’abord employé de banque puis commerçant à La Ferté-Macé, autodidacte, archéologue, historien, collectionneur, peintre, il a laissé une œuvre considérable de notes et travaux divers non publiés déposés aujourd’hui à la Bibliothèque universitaire de Caen (le fonds René Bansard). Il est mort dans un accident de voiture. Un film, des expositions ont été organisés pour commémorer ses travaux, ainsi qu’une association, fondée en 1973, et d’abord nommée « Les amis de René Bansard » puis présidée par JC Payen sous le nom de « Présence et recherche du Graal ». Aujourd’hui l’association se nomme Cercle d’études normand d’anthropologie (CENA)[1], les amis arthuriens de René Bansard. L’association publie Herméneutiques sociales, et organise de nombreux colloques et journées d’études sur le thème de l’enracinement et de la réception de la légende arthurienne aux marches de Normandie, du Maine et de Bretagne. Elle anime aussi un circuit culturel et touristique classé en 1991 par le gouvernement et qui présente les lieux du bocage normand et du Maine en rapport avec le légendaire arthurien au pays des fées (Broleanez). in Wikipédia, consulté le 2009-05-05

Complément indispensable aux Mémoires politiques de J. Benoist-Méchin, ce tome 2 est sans doute l'un des plus récents témoignages importants sur le régime de Vichy et l'Occupation.