L'accumulation de nouveaux fossiles remet en question les anciennes catégories des Homo erectus, habilis ou sapiens. Redéfinir les frontières parmi les hominidés ravive les débats entre partisans de la théorie de l'Eve africaine ou du modèle multirégional, entre défenseurs d'une évolution graduelle ou ceux d'une évolution ponctuée.

La bipédie serait le propre de l'homme ? L'idée a fait son temps. L'étude des fossiles, l'observation des grands singes dans leur milieu et la recherche génétique nous révèlent aujourd'hui que la marche a précédé l'avènement de l'homme moderne.

C'est en Afrique que les hominidés se sont individualisés à partir des grands singes et que l'homme est apparu.

Homo sapiens est aujourd'hui le seul hominidé sur la Terre. Pourtant, pendant au moins quatre millions d'années, de nombreuses espèces d'hominidés se sont partagé la planète. Pourquoi nos cousins ont-ils disparu ?

La découverte de l'"Homo floresiensis" semble conférer un statut scientifique à une légende, celle des petits hommes vivant sur les îles d'Indonésie.

La découverte en Indonésie d'un minuscule squelette quasi complet révèle qu'un tout petit hominidé a partagé la Terre avec nos ancêtres directs, dans un passé relativement proche.

L'homme moderne n'est pas le seul primate capable de marcher sur ses deux pieds. Grâce à l'étude de diverses bipédies chez les primates actuels et ches les hominidés fossiles, les paléontologues espèrent obtenir des indices supplémentaires pour construire notre arbre généalogique.

Petite, le cerveau gros comme une orange, à la fois primitive et proche de nous, une espèce humaine mise au jour en 2013 fait parler d'elle et agite le milieu des paléoanthropologues.

Les primates sont fréquents en science-fiction, bons ou méchants selon les auteurs, souvent géants. Peut-on établir une phylogénie de ces primates, fruits de l'imagination ?