Des Etats-Unis au Brésil, de la Gironde au Nord-Pas-de-Calais, en passant par Grenoble, des collectivités locales inventent leur propre tableau de bord pour observer la situation sociale et écologique de leur territoire. Et pour piloter autrement les politiques publiques. Un sacré défi. Sommaire Mesurer ensemble la qualité de vie : le cas de Jacksonville. Nord-Pas-de-Calais : une démarche ambitieuse mais fragile. Grenoble : faire du bien-être soutenable une boussole. Candide 21 : l'épopée girondine d'Agenda21. Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier intitulé "Comment mesurer le bien vivre".

Les conditions sont aujourd’hui réunies pour s’affranchir du produit intérieur brut (PIB), ce fameux indicateur aveugle aux limites de la planète, mais tout-puissant aux yeux des dirigeants. Cette conviction se dégage de la seconde édition du Forum international pour le bien-vivre qui se tenait sur le campus grenoblois en juin dernier.

La transition écologique s’impose comme un enjeu central pour les entreprises. Qu’elles soient soumises ou non à la directive européenne CSRD, qui formalise la communication extra-financière, elles doivent prévoir des plans de mise en adéquation qui intègrent les problématiques environnementales, sociales et de gouvernance. De nombreux acteurs accompagnent ce mouvement, en diffusant des bonnes pratiques et en proposant des outils pour aider les sociétés à construire leur plan de transition. L’objectif : aligner les modèles économiques sur les impératifs socioécologiques. Pas de chiffres.