Les pratiques sociales et environnementales des géants miniers et pétroliers n'ont jamais été autant passées au crible. Les dérapages sont-ils pour autant terminés ?

Alors que BHP Billiton, Rio Tinto, Vale ou Xstrata affichent des résultats records en 2011, leurs titres boursiers ne cessent de dégringoler. Que demandent de plus les marchés financiers ?

Coté depuis 2000, le groupe minier marocain prépare la première augmentation de capital de son histoire. Celle-ci doit contribuer à financer des projets d'investissements, notamment au sud du Sahara.

C'est l'un des effets du boom des matières premières : confrontés à une demande croissante, les fabricants de pneus d'engins de chantier n'arrivent plus à satisfaire leurs clients.

A l'instar du secteur pétrolier à la fin des années 1990, celui des mines connaît un vaste mouvement de concentration. Et, cette fois encore, c'est le consommateur qui en sortira perdant.

Publier les sommes versées aux Etats par les groupes miniers et pétroliers : c'est le principe de l'Itie. Mais faute de moyens de pression, l'initiative n'a guère d'impact sur les décisions des investisseurs. Lancée en 2002, elle cherche un second souffle.

Exploitation minière, tourisme, nouvelles routes maritimes... La concurrence s'accroît pour profiter des perspectives ouvertes par le réchauffement climatique. Les journaux "The Christian Science Monitor" et "Financial Times" dressent un état des lieux et analysent les ambitions des grandes puissances polaires. Sommaire. La ruée vers les pôles. Incontournable Arctique (infographie). Y-a-t-il quelqu'un pour sauver l'Antarctique ?

Reportage, en octobre 2010, sur l'émergence d'une contestation mondiale autour du géant minier brésilien Vale, présent dans le monde entier, pointé du doigt par les écologistes, salariés et paysans pour les dégâts sociaux et environnementaux que l'exploitant génère. Vale est également soupçonné de manoeuvres douteuses tout au long de son développement et de bénéficier de complicités dans les hautes sphères de certains états où l'entreprise est présente.

C'est presque de la science fiction. Des entreprises de technologies font la course afin de poser sur notre Lune un engin privé avant la fin 2017 avec la perspective d'exploiter des mines de métaux rares dans les prochaines décennies. Mais la Lune a été déclarée "province de toute l'humanité" par les Nations Unies. Et ces métaux dits "rares" ne le sont en réalité pas vraiment sur Terre. Dès lors, est-ce tout simplement légal d'exploiter des mines et que cela signifie-t-il pour tout ceux qui restent sur Terre.