Quiconque pousse la porte d~une librairie indépendante aujourd'hui est surpris par la vitalité des jeunes maisons dont les créations sont partout visibles et souvent remarquables par la qualité de leurs réalisations graphiques et techniques, qui tranchent avec l'aspect standardisé des productions traditionnelles de l'édition - exception faite des livres de la NRF - qui semblent comme issues d'un seul et même moule. Sommaire. Des jeunes éditeurs d'hier à aujourd'hui. Editions marcel. "C'est un métier de cantbrioleur, de passe-muraille" : Entretien avec Colette Lambrichs.

"13 Novembre : Fluctuat nec mergitur", documentaire-événement de Gédéon et Jules Naudet, en ligne sur Netflix à partir du 1er juin, retrace, via une quarantaine de témoignages de rescapés, la chronologie des attentats de Paris.

Longtemps, Edouard Carmignac a imaginé habiter "cet immense rêve de l'océan" (Victor Hugo). L'homme d'affaires installe sa fondation sur l'île de Porquerolles, dans le Var, pour y exposer sa collection d'art contemporain, dans un vaste volume souterrain entouré de jardins.

Seul écrivain à avoir remporté le Goncourt et le Renaudot, l'auteur du "Pitre" n'a rien publié depuis 2012. Que fait-il ? Ecrit-il encore ? Enquête sur le prince de l'éclipse.

Il a connu, il y a vingt ans, un succès mondial avec "La vie est belle", mais qu'a fait Roberto Benigni depuis ? "L'Obs" l'a rencontré à Rome.

Trois mois après sa mort, le romancier de "Portnoy" n'a jamais eu autant d'influence sur les écrivains ni autant de lecteurs. Trois auteurs américains, qui l'ont bien connu, publient des livres marqués par son génie sarcastique et sa puissance narrative : Lisa Halliday avec "Asymétrie", Jeffrey Eugenides avec "Des raisons de se plaindre", et Nicole Krauss avec "Forêt obscure". Interviews.

Venant de relire cet entretien avec Jacques Dupin à propos de Giacometti, réalisé deux ans avant sa mort en 2012, mon seul regret est de ne pas avoir passé plus de temps à parler avec lui de tous les artistes qu il avait connus, des écrivains aussi et de son oeuvre de poète. Je crois que ce qui me retenait, c'était la crainte d'empiéter sur son temps d'écriture et peut-être de l'énerver en lui posant des questions insistantes sur des choses dont il pouvait ne pas avoir envie de parler.

Sans doute est-il indispensable de revenir périodiquement à l'oeuvre de Gustave Flaubert. Car celui qui, selon le mot de Barthes, "a constitué définitivement la littérature en objet" marque une étape décisive dans l'histoire de notre modernité. Oeuvre-monument, oeuvre-continent, dont bien des aspects, malgré les lectures de Blanchot et de Genette, de Sartre et de Bourdieu, malgré les riches travaux qui l'ont envisagée d'un point de vue narratologique, sémiologique ou poéticien, restent encore à explorer.

Le nouveau film de George Romero, Chroniques des morts-vivants, est le point d'orgue d'une nouvelle manière de réaliser des films d'épouvante, une vague que l'on pourrait appeler l'horreur au camescope. Ces films sont tournés en caméra subjective, par le truchement de caméras vidéo censées appartenir à l'un ou l'autre des protagonistes.

La fondation Beyeler confronte à travers cinquante oeuvres le précurseur de la sculpture moderne et le maître américain de l'acier et de l'équilibre. Deux artistes majeurs. Mais qui peinent à converser.