"Innocence" est le premier roman d'Eva Ionesco qui revient sur son enfance et ses drames, dans une esthétique brute et hypnotisante. Portrait d'une singulière artiste.

"Innocence", le premier roman d'Eva Ionesco, retrace l'enfance de la petite fille qu'elle était, endossant un "je" poignant et restituant la figure d'un père absent. Poétique et cruel.

En cette rentrée littéraire, ils sont unis jusque sur les étals des libraires. L'actrice-réalisatrice écorchée et l'écrivain décadent se racontent, elle dans "Innocence", lui dans "Les Rameaux noirs". Elle tourne aussi un film dont il est coscénariste. Ces deux anciens oiseaux de nuit, rescapés de l'insouciante mais stupéfiante époque du Palace, sont devenus depuis quatre ans un couple d'inséparables. Branchés comme au premier jour.

Qui a inspiré l'autre ? Couple fusionnel, Simon Liberati et Eva Ionesco évoquent tous deux, dans des livres aux correspondances troublantes, les liens de leurs pères avec les nazis. Entretien croisé.