Dans des archives ou une bibliothèque, il y a des utilisateurs dont on redoute la visite : les bêtes.

Ces petits insectes avides de sang colonisent de plus en plus de logements, perturbant la vie de leurs habitants. Problème : en France, ce fléau n'est pas considéré comme une urgence de santé publique. Comment les identifier et les éradiquer ? Eléments de réponse.

Depuis l'été 2003, l'Afrique connaît l'une de ses récurrentes et dramatiques invasions de criquets pèlerins. Comment vaincre un tel fléau alors que les pays touchés sont parmi les plus pauvres du monde ?

Alors que la bactérie « tueuse d'oliviers » a été retrouvée en Corse cet été 2015, les contrôles se multiplient pour détecter tout organisme qui menacerait la production agricole française. Reportage à l'aéroport de Roissy avec des inspecteurs du ministère de l'Agriculture

Les maladies transmises par les moustiques tuent plus que les guerres. Mais l'espoir est permis : pour neutraliser ces insectes, les scientifiques mettent au point tout un arsenal de méthodes innovantes, allant de manipulations génétiques à des pièges efficaces.

Les biopesticides sont en plein développement. Après l'exemple de la lutte contre les nématodes décrit le mois dernier, voici celui d'un fléau "biblique", les criquets.

Venues d'Argentine, elles exterminent les autres fourmis, s'attaquent aux vergers et s'introduisent jusque dans nos placards ! Des chercheurs américains ont découvert comment utiliser les signaux chimiques de l'insecte pour le mettre en déroute.

L'idée n'est pas si farfelue : empêcher l'expression de gènes du criquet pour que celui-ci nuise pas aux cultures. Une équipe de chercheurs australiens et chinois se penche sur la question. L'objectif est, entre autres, de suppléer aux pesticides aujourd'hui remis en question à cause de leurs effets néfastes sur l'environnement.

Des chercheurs britanniques ont découvert pourquoi ces insectes solitaires se rassemblaient en vastes essaims dévastateurs. Un espoir pour se débarrasser de ce fléau millénaire ?

Les laboratoires phytosanitaires ont un nouveau dada : l'iARN, une arme génétique contre les insectes nuisibles. Mais on manque de recul pour évaluer ses effets sur les autres espèces - y compris l'homme.