La détection précoce de cette maladie neurodégénérative est un enjeu majeur de la recherche. Le nouveau test détecte des micro-ARN en circulation dans le sang.

Découvert dans les années 90, le phénomène d'interférence par ARN, via lequel certains gènes se retrouvent naturellement inhibés, offre des perspectives thérapeutiques révolutionnaires. Pour percer ses secrets, un réseau de chercheurs européens vient de se constituer.

L'ADN est de moins en moins le maître absolu de l'hérédité ! Car en étudiant une mutation qui produit une queue blanche chez des souris brunes, des généticiens ont découverts un autre acteur : l'ARN.

Il n'y a pas que l'ADN ! Dans la cellule, des microARN jouent en fait un rôle crucial, au point d'ouvrir une piste prédite contre le cancer ou les virus. Une nouvelle ère pour la biologie.

Le plus petit des ARN est capable d'inactiver le matériel génétique des virus lorsqu'il pénètrent de force dans les cellules. Ouvrant la voie à une thérapie génique pour le sida, mais aussi le cancer, le diabète, Parkinson...

La "molécule de la vie" est en pleine tourmente. Pas une semaine sans que l'on apprenne l'importance dans l'hérédité d'autres acteurs : ARN interfèrent, protéines chaperons ou histones... Tandis que des formes d'ADN longtemps négligées achèvent de remettre en question une science porteuse de tous les espoirs.

Elle n'a pas dit son dernier mot ! Critiquée à la suite des effets secondaires développés par les enfants-bulle, la thérapie génique tente une nouvelle stratégie.

Inconnues il y a seulement dix ans, ces protéines sont comme des doigts qui agrippent la double hélice d'ADN, puis reconnaissent et activent spécifiquement leurs gènes cibles.

Les origines de la vie sur Terre demeurent inconnues, mais elles remonteraient à environ 3,8 milliards d'années. En biologie, la vie est principalement caractérisée par la capacité d'un organisme à se développer et à se reproduire.