Alors que les clivages s'estompent, le visage d'une nouvelle France apparaît. Des libéraux autoritaires aux centro-bobos, voici les six familles qui décideront du résultat du 22 avril.

Si le président de la République était élu par les seuls enseignants, Lionel Jospin pourrait dormir sur ses deux oreilles.

Tandis que, en France la commission Stasi mise en place par le président Jacques Chirac a entamé ses travaux sur la laïcité, une étude sur la région de Bordeaux confirmait l'ampleur des ségrégations ethniques au sein de l'école.

En librairies, l'ex-Premier ministre rencontre un succès inattendu et se requinque au contact de fans prêts à "mouiller la liquette" pour lui.

En 2010, le Parti socialiste et ses alliés avaient remporté 21 régions sur 22. Une autre époque ! La comparaison des résultats du premier tour de ce scrutin avec les intentions de vote dans les grandes régions métropolitaines donne la mesure d'un déclin qui risque de se transformer en désastre, les 6 et 13 décembre prochain...

La perspective de l'élection présidentielle de 2012 va multiplier les sondages mesurant les chances respectives de chaque candidat. Programmes et petites phrases seront disséqués par les commentateurs politiques. Mais ceux-ci seront moins diserts sur l'abstention, qui perturbe le fonctionnement du système représentatif d'où les gouvernants tirent leur légitimité.

Ou plutôt qui voterait pour elle si l'élection présidentielle avait lieu demain ? Typologie sommaire, à partir de trois récents sondages d'intentions de vote en 2012.

Comment retrouver la confiance des milieux populaires qui constituaient son électorat naturel ? Les analyses divergent.

L'ex-candidate de 2007 a « mûri ». Mais, pour les Français, elle reste « différente ». Trop sans doute, et c'est peut-être pour cela qu'elle ne fait plus la course en tête.

Pour la première fois dans l'histoire de la République, un parti politique organise une élection ouverte à tous les citoyens. Au risque d'être victime de son succès ?

Pour s'assurer une confortable majorité à l'Assemblée nationale, la gauche a besoin d'une amplification des résultats de la présidentielle.