Les actionnaires du premier tour ont du mal à financer les suivants.

Passage en revue des handicaps à transformer en France pour que l'écosystème entrepreneurial hexagonal soit aussi favorable à l'épanouissement des start-up que celui de la Silicon Valley américaine. Une situation concrétisée par la position de Paris qui concentre tout de même entre 2500 et 3500 entreprises innovantes à la 11e place au classement Compass de juillet 2015 des écosystèmes de start-up. Au vu de ce classement, la France souffre de 2 handicaps : l'absence d'imbrication de l'enseignement supérieur académique avec le monde de l'entreprise et l'inculture française du risque en capital.

Difficultés croissantes pour les entrepreneurs français d'obtenir un financement bancaire, dans un contexte de crise économique, de retournement de marché, ou encore d'évolution des normes bancaires. Ces derniers ont alors tout intérêt à rechercher le soutien des réseaux, organismes publics ou de la société civile, comme les business angels, alors que plus aucun concours bancaire, ou presque, n'est attribué aujourd'hui sans la participation d'un établissement de cautionnement ou de garanties.