L’association des mères conservatrices "Moms for Liberty" fait figure d’arbitre pour départager les candidats à la primaire républicaine.

Le président des Hauts-de-France veut croire en son destin national. Il dévoile au "Point" son projet présidentiel.

Le rassemblement d’EELV à Poitiers a lancé la primaire destinée à choisir la candidature écologiste pour la présidentielle, que le mouvement estime avoir une réelle chance d’emporter.

Depuis la création du parti vert en 1984, les écologistes sélectionnent leurs candidats à l’élection présidentielle au moyen d’une primaire. Convaincus par les plus récentes « vagues vertes » des élections européennes de 2019 et municipales de 2020 que l’heure de l’écologie présidentielle est enfin venue, ils cherchaient cette année celui ou celle qui leur permettrait de faire d’une pierre deux coups : prendre le leadership d’une gauche éparpillée et perturber le duel annoncé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Aurait-on pu entendre scander « Piaget président ! » en 1974 comme « Lip, Lip, Lip hourra ! » en 1973 ? La mort du président Pompidou dans la soirée du 2 avril 1974 ouvre une crise politique majeure : il faut organiser une élection présidentielle dans l’urgence. Pendant deux petites semaines, du 3 au 15 avril, des milliers de militant.e.s veulent croire à la possibilité d’une candidature de Charles Piaget, le syndicaliste de Lip. D’autres, pas moins révolutionnaires pour autant, critiquent cette possible aventure électorale.

Mathilde Imer et Samuel Grzybowski ont fondé la Primaire populaire dès février 2021, afin de désigner le candidat de la gauche à la présidentielle. Et même si l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, l'écologiste Yannick Jadot et le communiste Fabien Roussel continuent de refuser d'y participer, les deux militants poursuivent leur démarche. Le vote aura lieu entre le 27 et le 30 janvier 2022. Texte

Face au refus de personnalités de gauche de s'y engager, la candidate espère profiter de ce scrutin pour créer un élan autour de sa personne. Mais les critiques s'accumulent contre cette procédure non dénuée d'arrière-pensées politiques.

La mort dans l'âme, la maire de ce bastion PCF de la région lyonnaise, Michèle Picard, a retiré sa candidature aux législatives dans la 14e circonscription du Rhône. Soulageant l'"insoumis" Idir Boumertit, investi au pied levé par la Nupes pour remplacer l'embarrassant Taha Bouhafs.

Aux législatives, plusieurs députés de droite pourtant Macroncompatibles devront affronter un adversaire de la majorité en juin 2022.