Célèbre pour ses chroniques humoristiques, le critique télé du ″Sunday Tribune″ dépeint à sa façon, féroce, l'état du pays, ruiné par la spéculation immobilière et asservi par ses ″sauveteurs″.

Les élections du 25 février 2011 verront la chute du parti au pouvoir depuis des lustres. Mais elles suscitent peu d'espoir dans un pays englué par la crise.

Depuis une vingtaine d'années, l'Irlande connaît d'importantes mutations : elle est passée du catholicisme au capitalisme et se met à ressembler à l'ensemble de l'Europe dont elle fait partie. Elle a cependant du mal à s'intégrer dans l'Union, et son rejet du traité de Lisbonne en juin 2008 soulève un certain nombre de questions

Dublin connaît des perspectives économiques plus favorables et emprunte de nouveau avec facilité sur les marchés. Un exemple d'austérité réussie ? Pas vraiment.

Eldorado des biotechnologies, de l'informatique et de la pharmacie, le pays surfe sur une dynamique insolente. A tel point que sa jeunesse ne songe plus à chercher fortune ailleurs.

Réflexion, en octobre 2010, sur le modèle économique irlandais, passé de la success story avant la crise économique à la débâcle économique. Après l'adoption d'un modèle libéral à la fiscalité particulièrement souple qui a permis à l'Irlande d'atteindre une croissance de 7 % par an, en attirant les investisseurs étrangers, l'Irlande a déployé un vaste programme d'austérité particulièrement sévère, aggravant la récession et suscitant la méfiance des marchés.

Dans le bras de fer qui l'oppose à Berlin, Athènes cherche des soutiens. L'élection de M. Alexis Tsipras a-t-elle profité à ses alliés potentiels ailleurs en Europe ?

Durement touchée par la crise, l'ex-vedette de l'Europe entrée officiellement en récession renoue avec son vieux démon : l'émigration de ses jeunes

L'Institut de l'entreprise a évalué l'impact des mesures prises par quatre de nos voisins pour sortir l'Etat de ses rigidités. Une série d'idées parfois difficiles à appliquer, mais qui pourraient faire bouger notre pays.