Durant la dernière opération de Tsahal à Gaza, la hiérarchie militaire n'a pas appelé les soldats à faire preuve de retenue vis-à-vis des civils palestiniens, dénonce un officier de réserve

Avichai Adraee, porte-parole de Tsahal, promeut l'image de son pays auprès d'un public arabe. Les réactions sont très hostiles, mais 600 000 Arabes le suivent sur les réseaux sociaux.

Trois responsables majeurs de l'appareil sécuritalre dénoncent avec des mots très durs des comportements qui ont récemment sali l'honneur de Tsahal. Et de l'Etat juif.

La nuit de Noël 1969, des marins israéliens parviennent à déjouer la surveillance des autorités françaises en s'emparant de cinq navires placés sous embargo.

"Si c'était à refaire, je le referais", a déclaré Ehoud Olmert à propos du conflit.

Comment une armée régulière, qui agit sur un territoire dont son Etat n'a pas la maîtrise, doit-elle traiter les populations civiles qui se trouvent sur le terrain d'opération ? Peut-elle privilégier la sécurité de ses propres soldats ou peut-on plaider, même dans les actions antiterroristes, pour le maintien de la distinction entre combattants et civils ?

L'assaut meurtrier contre la flottille humanitaire, mal préparé et mal conduit, illustre l'injustice du blocus de Gaza et renforce l'isolement diplomatique de l'Etat hébreu.

Pour contrer les soupçons de crimes de guerre à Gaza, l'armée israélienne déploie tout un arsenal juridique. Mais, dans la fureur des combats, la "guerre propre" reste un mirage.

Nommé chef d'état-major dans un contexte politique et sécuritaire tendu, ce général expérimenté s'est toujours montré implacable. Sans pour autant être un va-t-en-guerre.