La décision du président américain de retirer les Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien et le transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem ont non seulement accéléré la spirale guerrière au Moyen-Orient mais aussi endommagé la relation transatlantique. Les analyses des journaux des Etats-Unis, de Russie, d'Europe et du Moyen-Orient. Sommaire. La diplomatie du chaos. La fierté des Européens mis à mal. L'Iran l'a bien cherché. Les appétits guerriers se réveillent. La sécurité d'Israël avant tout. L'aile dure du régime iranien renforcée.

Alors que l'Etat hébreu est toujours dans une impasse politique, Washington ne considère plus les colonies dans les Territoires occupés comme illégales. Un cadeau à Netanyahou, inculpé par la justice

Le président américain a reconnu unilatéralement Jérusalem comme capitale d'Israël.

La Maison Blanche veut profiter de al faiblesse des Palestieniens pour imposer un processus favorable à Israël

En 2016, l'État hébreu a augmenté de 40% le nombre de logements pour les colons juifs en Cisjordanie. Et des milliers de nouveaux chantiers ont été approuvés depuis l'élection de Donald Trump.

Rares sont les Jordaniens qui espèrent qu'après les attentats de New York les Etats-Unis vont faire pression sur Sharon pour qu'il arrête le cycle de la répression en Cisjordanie et à Gaza.

Non seulement les Américains condamnent les opérations de "représailles" lancées contre les Palestiniens mais ils font pression sur les autorités israéliennes pour qu'elles reprennent les négociations.

Pour être provocatrices, les promesses de Donald Trump sur Jérusalem capitale sont dans le droit fil de la ligne politique des États-Unis depuis 1967. Terriblement ambiguë.

Les efforts du président Barack Obama pour relancer le processus de paix au Proche-Orient se heurtent au refus du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou d'arrêter la colonisation. Pourtant, résoudre le conflit israélo-palestinien reste au centre de la stratégie de l'administration américaine dans la région.

Le président américain veut la paix au Proche-Orient. Il sait que la résolution des casse-tête irakien, afghan ou iranien passe aussi par Jérusalem. Mais est-il prêt à imposer un compromis à Israël ? Ce serait un tournant

En affirmant au Caire qu'il était inacceptable de douter de la réalité de la Shoah, le président américain donne une chance à la réconciliation entre Occidentaux et musulmans.