Au lieu d'utiliser leur puissance pour réduire les tensions au Moyen-Orient, Washington et Tel-Aviv continuent de souffler sur les braises de la haine. Sans se soucier des conséquences.

Un document, rédigé par dix anciens responsables de l'administration américaine et communiqué à la Maison Blanche, fournit les voies et moyens pour parvenir au plus vite à un règlement du conflit israélo-palestinien. Visiblement, le président s'inspire de cette feuille de route...

A la veille des élections, le Premier ministre, en campagne électorale, n'a apporté à son pays ni la paix ni la sécurité et s'est brouillé avec les Etats-Unis, l'allié indéfectible d'Israël.

Longtemps, Israël a été l'allié stratégique qui imposait son point de vue aux Etats-Unis. Mais la nouvelle administration américaine veut manifestement forcer l'Etat hébreu à faire des concessions.

Encore jeune mais déjà influent, le groupe de pression J Street s'est donné pour mission de soutenir la politique proche-orientale d'Obama et d'oeuvrer pour la paix entre Israéliens et Palestiniens.

Le président américain entame le 20 mars 2013 sa première visite en Israël, dans les Territoires palestiniens et en Jordanie.

Un accord sur le programme nucléaire iranien n'est pas le seul point qui effraie Jérusalem. Le rôle que Téhéran veut jouer au Moyen-Orient avec le soutien américain est bien plus menaçant.

L'envoyé spécial du président américain, Jason Greenblatt, est attendu lundi 13 mars à Jérusalem

Arrivé sans aucune proposition pour relancer le processus de paix au Proche-Orient, Barack Obama a multiplié les gestes ostentatoirement amicaux à l'égard des Israéliens, recevant un accueil glacial des Palestiniens.