Ce grand journaliste décédé en 2001 reste un monument national en Italie. Sa longue carrière épouse les soubresauts politiques de son pays. Séduit par Mussolini dans sa jeunesse, il rompt avec le régime et défendra toute sa vie l'idéal d'une droite laïque et éclairée.

A la télévision italienne, un criminel extradé du Brésil descend la passerelle d'un avion, encadré de deux policiers. Dans le flou lointain de la vidéo striée, une couverture masque ses deux mains, jointes devant lui. Aux infos, le commentateur déclare Tommaso Buscetta menotté. Mais il se trompe. Parce que Buscetta n'a nulle intention de s'enfuir, la police italienne ne l'a pas entravé. Le plaid jeté sur ses bras n'est là que pour en donner l'illusion aux caméras. La couverture sert... de couverture. Sommaire. De sa belle mort, critique du film.

Il y a un siècle, la marche sur Rome inaugurait l'ère du fascisme. L'événement sera régulièrement célébré par un Benito Mussolini soucieux de forger sa propre mythologie. Après sa chute, l'épisode restera dans toutes les mémoires. Mais l'Histoire en dévoile une tout autre réalité.

En 1919, cet ancien socialiste crée les Faisceaux de combat, qui cristallisent la détestation de la paix et de l’Italie libérale. Trois ans plus tard, les fascistes prennent un pouvoir que, à dire vrai, personne ne leur contesta vraiment. À charge pour le Duce et ses séides de créer un homme nouveau et de redonner sa grandeur supposée perdue à l’Italie. La dictature s’annonce… Sommaire. « Avec Mussolini, un parti milice s’empare du pouvoir », entretien avec Emilio Gentile. Quand Paris finançait Mussolini. La marche sur Rome… à reculons ! Affaire Matteotti : tout pouvait s’arrêter.

A 73 ans, le grand écrivain italien, dont l'oeuvre est rassemblée en Quarto, lit la Bible tous les matins et a déjà fait neuf fois le voyage en Ukraine pour y acheminer des produits de première nécessité. Entretien.

L'armistice du 11 novembre 1918 ne met pas fin à la guerre, le conflit continue sur le front oriental et reprend de plus belle entre la Russie et la Pologne, la Grèce et la Turquie. Des violences éclatent en Italie et dans la jeune république de Weimar, tandis que les millions de morts de la grippe espagnole émeuvent à peine des sociétés habituées à la mort de masse. Sommaire. Clemenceau sur tous les fronts. Pourquoi les Puissances centrales ont perdu. Allemagne, un nouvel âge de la violence. Grippe espagnole, le tueur que l'on n'attendait pas. Novembre 1918, Trieste sera italienne !