Vingt ans déjà. Pour cet anniversaire, les Belles Etrangères - festival organisé par le Centre national du livre - ont décidé d'honorer 10 des nombreux pays invités lors des 39 précédentes éditions.

Avec Jérusalem, son premier roman traduit en français, l'écrivain portugais offre un texte noir, âpre, et nourri par la question éthique

La Ville sainte revêt une importance bien plus grande pour les Palestiniens que la question des réfugiés ou des colonies, affirme "Ha'Aretz". Pourtant, elle est en train de leur échapper.

Sans rapport avec l'idéal sioniste et le nationalisme dont ils se défient, les Haredim entretiennent pour Jérusalem un attachement aveugle les rendant a priori indéracinables.

Capitale pour deux peuples, Ville sainte des trois monothéismes, conquise et reconquise, divisée et meurtrie, défigurée par le mur, elle est l'épicentre du conflit israélo-palestinien.

En désignant Jérusalem comme capitale d'Israël, Donald Trump a ouvertement choisi Israël contre les Palestiniens, portant un coup fatal à un processus de négociation moribond.

L'homme de Nazareth a passé la plus grande partie de sa vie dans les collines verdoyantes de Galilée et sur les rives du lac de Tibériade. Il a aussi séjourné à Jérusalem, où il a été crucifié. Deux mille ans plus tard, le nord d'Israël balance entre ségrégation ethnique et fragile coexistence entre juifs et arabes, tandis que la vile "trois fois sainte" reste le lieu de toutes les querelles, à la croisée de la religion et de la politique. Quelles solutions pour demain ? Rencontres au-delà des apparences, dans des lieux où se confondent passé et présent.

Tel-Aviv et Ramallah sont les véritables capitales des deux nations. Faisons de la Ville sainte, avec ses mythes meurtriers, une ville ouverte, suggère une écrivaine palestinienne.