Les collégiens savent-ils lire ? Pour en avoir douté, le directeur du "Nouvel Observateur" a suscité des réactions contrastées.

Des méthodes pédagogiques à l'influence d'Internet, points de vue croisés d'un linguiste et d'une écrivain

Lutter contre l'exclusion culturelle en mettant des albums à disposition des tout-petits, quelque soit leur milieu social, telle est la vocation de Lire à Paris. Rencontre avec Maïa Wagner, lectrice, et ses fans, Sirine, Youssef, Alina et bien d'autres.

Chaque année, en juin, se tient la finale nationale du prix des Incorruptibles. Près de 120 000 élèves de la maternelle au collège élisent leur ouvrage préféré.

S'ils délaissent les classiques, jugés trop "scolaires", les 19-23 ans dévorent romans contemporains, biographies et BD. Qu'ils découvrent par le bouche-à-oreille, le cinéma ou sur internet.

Pendant quatre ans, l'auteur du célèbre "Le niveau monte" a suivi un groupe de 1 200 jeunes de 15 à 18 ans. Il a passé au crible leurs lectures, disséqué leurs goûts, analysé leur rapport à la chose écrite...

Le 7 octobre 2004, un colloque national sur le thème de la conservation répartie des fonds pour la jeunesse a été organisé par la Bibliothèque nationale de France (BnF), La Joie par les livres et la bibliothèque de l'Heure Joyeuse, en collaboration avec de nombreux partenaires franciliens.

Les rapports complexes entre l'école et la bibliothèque apparaissent dominés par des relations contradictoires d'imitation et de rejet, de critiques et d'interactions. Les différences de conception de la lecture ont-elles cependant été un facteur d'évolution réciproque des dispositifs d'offre et des pratiques ? S'il a été brillamment montré combien le processus de didactisation des pratiques de lecture s'est amplifié, inversement, a-t-on suffisamment apprécié les influences de la lecture publique sur la lecture scolaire ?