L'ancien président de la Knesset analyse l'évolution du discours politique en Israël. Il condamne les positions nationalistes, la définition exclusive de l'identité de l'Etat d'Israël par rapport à la Shoah, les positions des extrémistes religieux et l'usage de la force militaire, et plaide pour un retour aux valeurs universalistes et humanistes du judaïsme. Il évoque son enfance et ses parents.

Essai sur l'histoire du territoire de l'Etat d'Israël, ses habitants successifs, ses liens avec l'histoire des Juifs, le sionisme. L'auteur s'attache à déconstruire les mythologies bibliques et nationalistes qui ont servi de justification au retour des Juifs en Palestine.

Juif refusant à la fois le prosélytisme et l'abandon de ses propres convictions religieuses, Moses Mendelssohn ouvre, dans Jérusalem, la voie aujourd'hui sans retour du dialogue d'idées entre Occident et judaïsme. «L'?uvre de Mendelssohn est actuelle et anime le judaïsme d'aujourd'hui. En effet, elle inaugure une époque nouvelle dans l'histoire juive. Elle témoigne d'un judaïsme se voulant en symbiose avec le monde humain non juif par-delà l'universalisme mystique de l'être-pour-les-autres, qui lui a toujours été familier», écrit Emmanuel Levinas dans sa préface à cette édition.

Alors que le Concordat fut signé en 1801 et le Code civil publié en 1804, la réglementation organique du culte judaïque intervint seulement en 1806-1808. Napoléon, dans le même esprit qui l'avait animé lorsqu'il avait obtenu la séparation du spirituel et du temporel, se lança dans la réorganisation de la religion juive et dans le renouvellement de la vie sociale des Juifs de l'Empire.