Située à 40 kilomètres de la Russie, Kharkiv, la deuxième plus grande ville ukrainienne, refuse de basculer sous l’autorité de Moscou en dépit de son importante communauté russophone, relate un article du site hongrois "Telex".

Après trois mois d’affrontements, la prise de Marioupol par l’armée russe et la reprise de Kharkiv par les Ukrainiens semblent montrer un certain rééquilibrage des forces. Cependant, qu’en est-il du coût de la guerre, pour Moscou comme pour Kiev, en matière d’équipements militaires, mais aussi sur le plan politique ou stratégique ? Sommaire. L'Ukraine peut-elle gagner... et la Russie perdre ? Fragile victoire à Kharkiv.

En mai dernier, après deux mois d'occupation, les forces ukrainiennes réussissaient à repousser l'armée russe à 40 kilomètres de la banlieue de Kharkiv. Un répit de courte durée : repliés depuis de l'autre côté de la frontière, les soldats de Poutine bombardent sans relâche la deuxième ville d'Ukraine et ses faubourgs, contraignant les Ukrainiens à une éreintante guerre de position.

Située à 40 kilomètres de la frontière, elle a été la première grande ville ukrainienne pilonnée par l'armée russe. Aujourd'hui, Kharkiv songe à la reconstruction, en dépit des nouveaux bombardements.

La rumeur court des deux côtés du front que les frappes quasi quotidiennes sur la deuxième ville d’Ukraine seraient le prélude à un assaut de grande ampleur de l’armée russe.

Notre envoyé spécial Boris Mabillard était aux premières loges quand Vladimir Poutine a lancé ses troupes en direction de Kharkiv, ouvrant un nouveau front dans sa croisade contre l'Occident. Le président Zelensky appelle à l'aide, mais qui l'entend ? L'Europe est pourtant face à son destin.

Danser, créer, faire du bénévolat: dans la deuxième ville d'Ukraine, vivre devient une forme de résistance face aux bombardements russes.

Dans la deuxième ville d'Ukraine, à 80 kilomètres de la ligne de front, et malgré les bombardements qui se poursuivent, on réfléchit déjà à la reconstruction de la cité historique.

Proche du front, la deuxième ville d'Ukraine puise dans son histoire pour résister et se réinventer.