Sur fond de prolifération nucléaire, et de famine endémique, la succession du dictateur Kim Jong-il se joue en famille. L'aîné, flambeur invétéré, et le cadet, fan de guitare électrique, sont en lice

Commerçant à Séoul, le pacifique sosie de Kim Jong-il se verrait bien jouer un rôle dans la réunification du sud et du nord de la péninsule.

Presque un an après l'attaque cérébrale dont il a été victime, le Cher Dirigeant fait officieusement de son troisième fils son dauphin. Reste à savoir si cette succession dynastique incongrue se déroulera comme prévu

Victime d'une attaque cérébrale il y a deux ans, Kim Jong-il (68 ans) organise sa succession au profit de son benjamin. Avec sa soeur et son beau-frère dans le rôle des régents.

Son père mort, Kim Jong-un, 28 ans, devient tyran à la place du tyran. Une succession à haut risque.

Quelles sont les intentions réelles de Pyongyang après l'essai nucléaire du 9 octobre 2006 ? Quelle est l'influence des durs du régime ? Quelle sera l'attitude de Pékin ? L'hebdomadaire "AERA" répond à ces questions en élaborant trois scénarios.

L'état de santé défaillant de Kim Jong-il a fait naître un grand nombre d'interrogations quant à sa succession. Quatre personnalités semblent avoir aujourd'hui un rôle prépondérant au sein du régime

Grâce au lancement de sa fusée, le régime nord-coréen espère bien amener les Etats-Unis à négocier pour qu'ils lui proposent de reconstruire son économie exsangue.

Les manoeuvres concernant la succession de Kim Jong-il pourraient expliquer le durcissement de l'attitude du régime dans ses rapports avec Séoul et Washington

Kim Jong-il serait tenté de confier aux Chinois l'exploitation de la ville de Sinuiju en échange d'une importante aide financière dont son pays a cruellement besoin.

Ancien cuisinier favori de Kim Jong-il, le Japonais Kenji Fujimoto est l'une des rares personnes à avoir connu de façon intime la famille Kim. Il confie son témoignage au ″Mainichi Shimbun″.