Quatre-vingts ans après la mort de l'écrivain, son oeuvre est toujours entachée par les positions colonialistes de son auteur.

Les studios Disney sortent une nouvelle version du "Livre de la jungle", hybridant prises de vue et trucages numériques. Les fables de Kipling confirment là leur actualité, plasticité et ambiguïté.

Rudyard Kipling fut le premier à voir dans l'Afghanistan une victime du Grand Jeu entre les puissances impérialistes. D'abord passionnés par l'histoire d'un pays conquis par Alexandre le Grand, Nicolas Bouvier, Joseph Kessel et Bruce Chatwin en sont venus à comprendre la philosophie de son peuple farouche...

Il y a quatre-vingts ans disparaissait l'auteur du "Livre de la jungle", Prix Nobel de littérature.

L'un au début du siècle, l'autre à la fin, Rudyard Kipling et Jonathan Fenby ont essayé de comprendre un pays qu'ils aiment autant qu'ils le critiquent.

A 29 ans, il écrit "Le Livre de la jungle" et à 36 ans, son chef-d'oeuvre : "Kim". Le plus beau livre sur l'Inde multiforme et contradictoire, comme l'était d'ailleurs Kipling...

Conversion tout numérique du dessin animé ou adaptation fidèle de Kipling ? Film de commande ou nouvelle vision très personnelle du récit ? "Le Livre de la jungle" de Disney version 2016 n'est pas si facile à débroussailler.

Il y avait une fois un jeune homme, nommé John Lockwood Kipling, et une jeune femme, Alice McDonald, qui s'étaient rencontrés sur les rives du lac Rudyard, dans le comté du Staffordshire, en Angleterre, et qui étaient tombés très amoureux l'un de l'autre, à tel point qu'ils décidèrent de se marier.

Par les auteurs du "Livre de la jungle" et du "Vieux qui lisait des romans d'amour", deux contes dont le narrateur est un chien observant les moeurs humaines - dans une famille britannique du XIXe siècle ou une communauté mapuche au Chili. Une invitation à décentrer notre regard et à interroger notre furieux désir de dominer.